Voici le texte du communiqué EELV du 7 mars :
"La région Rhône-Alpes est en état d’alerte pollution depuis 4 jours déjà. Cette pollution est due aux poussières fines, provenant en majorité du chauffage, du transport routier, et en dernier seulement des activités industrielles.
Le niveau d’alerte est atteint sur le seuil de 80µg/m3 en moyenne sur 24h., ou 50µg/m3 plus de 35 jours par an. Or une étude de l’Institut de Veille Sanitaire (projet Aphekom) publiée début mars démontre que le non-respect du seuil de 10 microgrammes par m3 d’air fixé par l’Organisation Mondiale de la Santé pour le niveau moyen annuel de particules fines se traduit par une baisse d’espérance de vie de 4 à 8 mois en France. La même étude démontre qu’habiter à proximité du trafic routier augmente sensiblement le risque de maladies chroniques. Dans les 10 villes européennes testées, 15 % des asthmes de l’enfant sont attribués au trafic urbain.
Qu’est-ce qu’on attend pour réagir ? On ne peut pas se contenter de réduire temporairement, dans l'urgence, la vitesse autorisée de 20km/h. Les solutions pour garantir un air respirable et sain à tous et réduire les émissions de gaz à effet de serre existent !
Le 20 mars prochain, chacun a le choix de réorienter les budgets affectés aux projets routiers (nouvelles voies express, ronds-points, élargissement de l’A480, projets autoroutiers et autre Rocade …) vers un plan "nouvelle mobilité" pour électrifier la ligne de train Valence-Chambéry, réaliser le tram-train Lyon-Crémieu et Voiron-Vizille, développer le co-voiturage, la tarification sociale des transports, investir dans les pistes cyclables et créer un chèque transports pour les collégiens.
Garantir la mobilité pour tous, la santé de chacun, réduire les émissions : c'est possible. Assez de mots, des actes"
